« Et ainsi devons-nous danser continuellement d’un côté à l’autre avec nos pensées, si nous voulons avoir la réalité ».
Rudolf Steiner
La série Upside Down travaille sur les éléments (air, eau, feu, terre).
Nous le sentons, nous le vivons, notre environnement change, feu géant, air chargé, eau trouble, terre retournée.
Nous vivons dans un monde réellement renversé. La série Upside Down en est le reflet. La plupart des œuvres relèvent d’un protocole bien particulier.
Une ligne centrale sépare les tableaux de format carré. Ce trait divise horizontalement la toile, en deux parties. La section haute est peinte, la section basse reste vierge. Une fois la partie du haut exécutée, la toile est renversée. La partie du bas, qui était vierge, se retrouve en haut puis est peinte à son tour. Nous nous trouvons avec deux hauts de tableau.
L’œuvre est réellement sans dessus dessous. Le tableau assume le renversement.
Cet agencement trouble la vision, introduit une incertitude, une ambivalence, joue sur la notion de double, de répétition, de la confrontation, de l’opposition, du pas tout à fait identique.
Les grands formats jouent par paires (ciels gris, nocturnes, ciels nuageux diurnes) et créent des situations différentes.
« Lorsque vous ferez de deux un et que vous ferez l’intérieur comme l’extérieur et l’extérieur comme l’intérieur, et ce qui est en haut comme ce qui est en bas, et lorsque vous ferez (...) ».